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Le B100 Made in France, l'avenir pour une meilleure transition écologique du TRM.

Introduction
Face à l'urgence climatique et aux nouvelles réglementations européennes, le secteur du transport routier cherche des solutions durables et immédiatement disponibles. Le B100, un biocarburant produit à partir de colza cultivé en France, se présente comme une alternative prometteuse pour décarboner les flottes de transport. Commercialisé sous la marque Oleo100, ce carburant connaît une croissance constante depuis cinq ans.
Croissance du maché du B100 en 2025
Depuis l'homologation du décret autorisant sa commercialisation en 2018, le B100 a vu ses premières ventes débuter en 2019. Aujourd'hui, le marché du B100 affiche une dynamique continue avec environ 700 clients et près de 1 900 cuves installées sur site. Cette croissance solide se traduit par environ 17 000 poids lourds roulant exclusivement avec Oleo100.
Avantages opérationnels et environnementaux du B100
Le B100 est un biocarburant immédiatement substituable au diesel, sans nécessiter de modification moteur. Compatible avec la plupart des motorisations actuelles, il offre une solution "plug & play" idéale pour les transporteurs. Sur le plan environnemental, le B100 permet une réduction de 80 % des émissions de particules et de NOx, et une diminution minimale de 60 % des émissions de CO₂ par rapport au diesel fossile.
Innovation pour une réduction accrue du CO2
Oleo100 lance une offre "bas carbone" reposant sur des pratiques agronomiques renforcées pour maximiser le stockage de carbone dans les sols. Cette approche inclut l'utilisation de fertilisation organique, le non-labour, la restitution des résidus de culture, et la mise en place de couverts végétaux. Grâce à ces méthodes, la réduction des émissions de gaz à effet de serre atteint 80 %, contre 60 % dans l'offre standard.
Cadre réglementaire et perspectiives du marché
Le marché du B100 bénéficie d'une bonne visibilité jusqu'en 2030. Des discussions sont en cours concernant les motorisations thermiques, notamment pour les poids lourds, à partir de 2027. Ces réflexions redéfiniront le paysage technologique et énergétique du transport routier dans les prochaines décennies, plaçant les carburants de transition comme Oleo100 au cœur de cette évolution.
Conclusion
En cinq année, Oleo100 a structuré une fillière biocarburant 100% française, de la culture du colza à la distribution chez les transporteurs. Alors que le secteur du transport doit concillier performances économiques, exigences réglementaires et réduction effective des émissions, le B100 bas carbone se positionne comme une solution prête à répondre aux enjeux immédiats et futurs.